Art, apprentissage et spécificités de l'enfant HPI
Christine Sanchez Gaspard  1, 2@  , Nathalie Blanc  4, 3  
1 : Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé  (EPSYLON)
Université Montpellier 1, Université Paul-Valéry - Montpellier 3 : EA4556, Université de Montpellier : EA4556
Université Paul-Valéry - Site de Saint-Charles - Route de Mende - 34 199 Montpellier Cedex 5 -  France
2 : Université Paul-Valéry - Montpellier 3  (UM3)
Laboratoire Epsylon, EA 4556, Université de Montpellier 3, Montpellier, France
Route de Mende - 34199 Montpellier cedex 5 -  France
4 : Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé  (EPSYLON)  -  Website
Université Paul Valéry - Montpellier III : EA4556, Université Montpellier I, Université Jean Monnet - Saint-Etienne
Université Paul-Valéry - Site de Saint-Charles - Route de Mende - 34 199 Montpellier Cedex 5 -  France
3 : Université Paul-Valéry - Montpellier 3  (UM3)  -  Website
Laboratoire Epsylon, EA 4556, Université de Montpellier 3, Montpellier, France
Route de Mende - 34199 Montpellier cedex 5 -  France

La littérature certes peu abondante en la matière, fait néanmoins état de spécificités propres aux enfants HPI, dans le rapport qu'ils entretiennent à l'art ou à la pratique artistique. Cette population se singulariserait déjà dans sa manière de dessiner, de représenter notamment fréquemment les personnages de trois quart (Winner, 1996), etc. Deux types de HPI peuvent être distingués pour appréhender cette question : les diplômés et les créatifs (Freeman, 2000). Les premiers seraient des enfants créatifs qui, portés par un environnement plus encourageant à l'égard de la réussite académique, en oublierait partiellement, en grandissant, d'exprimer leur potentiel créatif. Les seconds, baignant dans un environnement plus sensible aux arts, auraient plus de difficultés à se fondre dans le moule de l'école pour réussir, mais disposeraient de meilleures capacités d'ajustement vis-à-vis de leurs pairs. Notre contribution s'organisera autour de la conception d'une démarche expérimentale qui consiste à déterminer si une pratique artistique régulière peut aider l'enfant HPI à renouer avec l'école et la mécanique des apprentissages. Au regard des résultats prometteurs déjà obtenus en la matière (Baum, Renzulli, Hébert, 1995), il est possible de supposer que l'art puisse constituer une porte d'entrée pour apprendre à apprendre, par un transfert de compétences et de motivation, depuis le plaisir éprouvé dans la pratique artistique jusqu'au développement de capacités d'apprentissage utiles à d'autres disciplines plus « scolaires ». Comme par un effet ricochet.

 

Bibliographie :

 

Baum, S. M., Renzulli, J. S., & Hebert, T. P. (1995). Reversing Underachievement: Creative Productivity as a Systematic Intervention.Gifted Child Quarterly,39(4), 224-235. https://doi.org/10.1177/001698629503900406

 

Freeman, J. (2000). Children's talent in fine art and music - England.Roeper Review,22(2), 98-101. https://doi.org/10.1080/02783190009554010

 

Grubar, J.-C., Duyme, M., & Côte, S. (2000). La précocité intellectuelle: de la mythologie à la génétique(Vol. 220). Mardaga.

 

Lubart, T., Mouchiroud, C., Tordjman, S., & Zenasni, F. (2015).Psychologie de la créativité-2e édition. Armand Colin. 

 

Winner, E. (1997). Surdoués?: mythes et réalités / Ellen Winner?; traduit de l'américain par Anna Gibson et Claire Larsonneur Winner, Ellen. Paris, France: Aubier



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